J’ai récemment eu un cours de
création d’entreprise à l’IESEG où j’ai pu rencontrer plusieurs intervenants. Je vais partager ce que j’en ai retiré en deux articles.
Un des intervenants, M. Thomas Loridan, est un entrepreneur. Il a fondé sa société en 2008 et produit des cosmétiques naturels et Bio pour les entreprises et pour les particuliers.
D’après cet entrepreneur, la création d’entreprise connaît trois grandes étapes.
Le lancement
Le démarrage de l’entreprise, les premières heures et la définition du projet. C’est durant cette étape que le créateur va passer de l’idée au projet. En partant d’une feuille blanche, le créateur développe son concept et détermine quelles seront les étapes de sa création.
Durant cette phase,
attention à l’excès de confiance en soi ! Le créateur est souvent persuadé que son idée va fonctionner quoi qu’il arrive.
Mais c’est cet ego surdimensionné qui fait qu’au démarrage, le créateur est la plupart du temps
ultra-motivé, quelque peu
insouciant, et qu’il avance vite. Selon Thomas Loridan,
c’est l’étape la plus facile : les idées fusent, et la confiance et la motivation sont à leur maximum.
La tête dans le guidon
Une fois l’euphorie de départ passée, le créateur entre dans une phase de travail forcené.
Victoires et échecs s’alternent, et les difficultés peuvent se faire nombreuses.
C’est une phase de doute, et si échec il doit y avoir, c’est le moment. Les deux principaux ennemis du créateur sont
le temps et lui-même : la fatigue et le stress peuvent avoir raison du plus motivé si le succès tarde trop à pointer le bout de son nez.
Durant cette phase,
le soutien de l’entourage est primordial : la création d’entreprise est un parcours personnel, mais un parcours qui doit être aidé par les proches.
Le point d’équilibre
Au bout d’un moment, l’alternance de succès et d’échecs commence à se stabiliser dans le positif : la phase cyclique de hauts et de bas se décale vers le haut et le créateur peut retrouver une certaine sérénité.
Arrivé à ce stade, il est bon de
se replonger dans la définition de la stratégie globale de l’entreprise, probablement délaissée durant la phase de la tête dans le guidon.
Thomas Loridan pense entrer dans la troisième phase.
Personnellement, je rajouterais qu’il y a une étape supplémentaire :
le pré-lancement, où je me trouve actuellement.
En effet, je suis actuellement en train de travailler sur ma création d’entreprise, mais le temps ne presse pas encore : nous n’avons pas officiellement créé la structure juridique et nous préparons simplement le terrain et la technique.
Ces trois étapes sont vraiment intéressantes, et j’espère m’en souvenir lorsque les difficultés arriveront : après les temps difficiles vient une relative stabilité. Si le bateau ne coule pas avant.
Soyons optimistes !