Lorsque l'on ambitionne de créer sa propre entreprise vient forcément un moment où se pose la question du statut. Les plus fréquentes hésitations tournent autour de la question de l'entreprise individuelle. Alors auto entrepreneur ou sasu ? sasu ou auto entrepreneur ? Nous allons tous vous expliquer !
Définition de la SASU
Par cet anagramme, on désigne une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle. Derrière ce terme peu clair pour le grand public se cache simplement une entreprise de type SAS (société par actions simplifiée) ayant été créée par une unique personne physique ou morale.
Pour avoir davantage de précisions complémentaire sur ce statut si particulier, vous pouvez consulter des sites spécialisés à l'image de
www.digidom.pro par exemple. Vous y trouverez en plus toutes les informations indispensables lors de la création d'une entreprise.
Un régime social différent
Dans le cadre d'une auto entreprise, la responsabilité d'un dirigeant peut être limitée si une déclaration notariée d’insaisissabilité (DNI) a été au préalable effectuée. Cela pourra empêcher la saisie de l'habitation du responsable en cas de besoin, à condition qu'il en soit bien évidemment le propriétaire. Le statut de Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle limite, lui, de façon naturelle cette responsabilité. Appartenant au régime micro-social simplifié, l'auto entrepreneur bénéficie d'une couverture sociale minimaliste. Il doit également payer des cotisations sociales (le fameux RSI) en fonction de son chiffre d'affaires. L'autre statut autorise une affiliation au régime général de la sécurité sociale à condition que le président soit assimilé salarié et qu'il bénéficie ainsi d'une rémunération. Dans le cas contraire, il n'a droit à aucune couverture sociale et ne dispose pas non plus de protection sociale incluant une assurance chômage en raison de sa qualité de mandataire social.
Les compléments à dénicher chez les assureurs de voitures de luxe
Certaines compagnies d'assurance proposent des services d'entretien et d'autres offres intéressantes en plus de leur garantie d'assurance de voiture de luxe. Cela peut s'avérer assez utile pour les propriétaires, car les frais d'entretien réguliers sont également très élevés.
Toutefois, il ne faut pas oublier de souscrire une assurance responsabilité civile, car c'est une obligation légale. Ce type d'assurance couvre les coûts liés aux blessures ou aux dommages matériels causés par la voiture en cas d'accident.
On peut opter pour une couverture complète sur les voitures de luxe, car les frais d'entretien pour les réparations sont très élevés. Il faut lire attentivement tous les termes et conditions liés au régime d'assurance automobile avant d'en choisir une.
Si vous êtes propriétaire d'une voiture de luxe et que vous souhaitez souscrire une assurance spécialisée, guettez les compléments proposés par la compagnie d'assurance, car ceux-ci rendent généralement votre contrat plus intéressant et utile. Le fait de choisir quelques options complémentaires pourrait vous aider à couvrir certains coûts élevés liés à l'entretien de votre véhicule de luxe.
Quelle fiscalité des bénéfices ?
Cette question est déterminante pour
opter pour le meilleur statut. En effet, vous devez nécessairement avoir conscience que le statut d'auto entrepreneur permet uniquement de se dégager un salaire et non pas de se constituer un véritable patrimoine industriel à terme. Si tel était votre objectif, alors vous devriez vous orienter sans le moindre doute vers le statut de Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle. Il convient également de signaler que ce statut va également faciliter la transmission future de votre entreprise.
De plus, avec les deux statuts, le lien direct entre la fiscalité des bénéfices et celle, personnelle, de son dirigeant subsiste largement. Ainsi, la localisation, l'âge ou encore le statut familial vont déterminer la fiscalité qui sera appliquée.
Enfin, il existe également une différence notable entre les deux statuts dans la prise en compte des frais professionnels. L'auto entrepreneur a l'obligation de considérer l'intégralité de ses frais professionnels comme des dépenses personnelles. Il devra, en plus, payer la TVA à ses fournisseurs. Le statut de Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle autorise de considérer ses frais de communication, une partie de locaux personnels utilisés comme bureaux et ses frais liés aux déplacements comme faisant partie des dépenses d'ordre professionnel.
Des coûts de création plus importants
Créer une SASU implique des frais supérieurs au statut d'auto entreprise. Cela s'explique notamment par l'importance accordée à la rédaction des statuts. Pour le faire dans les règles de l'art, il est largement conseillé de s'adresser à un professionnel. Comptez ainsi environ 500 € si vous vous adressez à un expert-comptable et trois à quatre fois plus avec le concours d'un avocat. Pour un coût moindre, vous avez également la possibilité de passer par un service en ligne. La différence de prix s'explique par le niveau de protection juridique que va vous assurer la bonne rédaction des statuts. Plus vous payez et mieux vous serez protégés juridiquement parlant ! Enfin, ce statut nécessite également de s'attacher les services d'un comptable afin de répondre à toutes les obligations légales en ce domaine.
Si malgré toutes ces explications, vous restez dans le doute concernant le
meilleur statut pour votre future entreprise, rappelez-vous que l'auto entreprise a été créée dans le but de démarrer sans contraintes administratives importantes et de tester la viabilité d'une idée. Il permet également de se créer une activité complémentaire à un emploi salarié. Le statut de Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle se rapproche lui davantage d'une véritable entreprise. Comme les autres, cette dernière disposera alors d'une valeur et elle pourra intégrer de nouveaux partenaires ou bien être transmise. Ces notions n'existent pas du tout dans le monde de l'auto entreprise. Enfin, les erreurs de choix entre les deux statuts possibles mais ne paniquez pas pour autant ! Il est en effet permis de faire évoluer le statut d'une entreprise, même après sa création.