Aujourd’hui, article récréatif pour les auto-entrepreneurs en herbe.
Vous envisagez de devenir auto-entrepreneur ? Vous vous interrogez pour savoir si vous sauriez mener votre barque et tirer votre épingle du jeu de l’auto-entreprise ?
Et bien cet article ne vous donnera pas de réponse. Par contre, il vous fera découvrir un moyen d’avoir un premier aperçu de la vie d’auto-entrepreneur.
Apprendre à être auto-entrepreneur
Le ministère de l’économie, l’APCE et différents acteurs de l’entrepreneuriat ont lancé un serious-game, un jeu qui mélange simulation et apprentissage. En jouant à « Ma Cyber Auto-entreprise », vous incarnerez au choix Sami, nouvel entrant sur le marché du conseil informatique, ou Emma, ambitieuse créatrice de bijoux fantaisie.
Vous serez confrontés à toutes les embûches de la vie d’auto-entrepreneur, et devrez gérer votre portefeuille client, votre production, mais aussi votre réseau et votre expansion.
J’ai testé pour vous, et je dois avouer qu’ils ont bien fait les choses. Tous les aspects ou presque ont été bien développés, et on s’immerge assez facilement dans le monde virtuel créé.
Même la flemme a été prise en compte : si vous travaillez trop, votre personnage se fatigue et refuse de faire quoi que ce soit avant que vous ne l’ayez autorisé à se reposer, à aller se promener, à faire du sport ou à manger un morceau. Fainéant.
Cela dit, j’ai fini le jeu, et j’ai un peu l’impression que la vision qu’il donne de l’auto-entrepreneur est un peu idyllique. Les clients affluent et la prospection est facile, ce qui fait qu’on ne manque jamais d’activité, et que la plainte que je lis le plus souvent sur les forums AE (à savoir, la difficulté de trouver des clients) n’est pas réellement ressentie.
De plus, le statut est présenté véritablement comme un simple tremplin vers une forme d’entreprise qui se voudrait plus sérieuse. J’en veux pour preuve accablante et dégoulinante de haine une réplique d’un conseiller virtuel : « Alors, Sami, te sens-tu prêt à transformer ton auto-entreprise en véritable entreprise ? ». Ou quelque chose dans ce goût là.
Certes, c’est réellement un tremplin efficace pour tester puis lancer son activité, mais quid des auto-entrepreneurs permanents ? De ceux qui choisissent ce statut parce qu’il correspond parfaitement à leurs ambitions (complément de revenu…) ? Enfin bon, je pinaille, et je dois avouer que j’ai dû chercher avant de trouver des défauts à cette sympathique simulation.
Vraiment, si vous vous posez la question de vous lancer ou pas, ou même si la curiosité est aux nombres de vos gentils défauts, n’hésitez pas : allez jetez un œil !
Ça vaut le coup, et c’est une initiative comme on aimerait en voir plus souvent !